La fugue

 

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Follow this link for a video on the piece produced by La Galerie du Nouvel-Ontario.

La fugue is composed of a 16ft nave-shaped tunnel that recedes in height towards it’s exit. It’s pathway and interior walls are mirrored to symbolize the pool in the myth of Narcissus. It pulsates in a vortex of LED light and is covered with flowers and butterflies.

Within the walls are speakers playing randomized sounds of laughter, applause, chirping birds and babbling brooks. An altered version of Mozart’s “Amen Fugue”, his incomplete last composition and one he spoke of as his funeral song, is played in forwards and backward loops near the exit of the tunnel, a reference to the myth of Echo.

After being forced to kneel before leaving the flashing and riotous tunnel, one stands beneath a spotlight to face a live low resolution video projection of their exit.

The exterior walls of La fugue are equally covered in flowers and items evoking those found at memorial sites and places of worship. The audience is invited to write onto the tunnel exterior and bring their own items to add to the collection.

The room itself is perfumed with the scent of beetroot, daffodils, incense, mushroom and pollen.

This bombastic piece appeals to a love of illusions, of the self and excess. “La fugue” isolates the participant in a playful, albeit anxiety provoking, environment. By referencing vanitas, religious iconography and the commonly known myths of Narcissus and Echo, the tunnel is a memorial of the self and a shrine to self-worship.

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La fugue est composée d’un tunnel de 16′ en forme de nef qui se rétrécie vers sa sortie. Le passage et les murs intérieurs sont tous miroités pour symboliser la flaque dans le mythe de Narcisse. Cette grotte palpite dans un tourbillon de lumière LED et est couverte de fleurs et de papillons.

Des petits haut-parleurs enfouis dans les parois jouent des éclats de rires, des applaudissements, le gazouillis d’oiseaux et le chants de petits ruisseaux. Le <<Amen Fugue>> de Mozart, sa dernière composition et celle qu’il ait proclamée comme son chant funèbre, joue en boucle, normalement et ensuite de reculons, près de la sortie… Un effet qui fait référence au mythe de Echo.

Seule façon de quitter ce passage est sur ses genoux. Passé l’embouchure, on se redresse sous un faisceau de lumière pour faire face à une projection vidéo en direct de notre sortie.

Les murs extérieurs de La fugue sont également couverts de fleurs ainsi d’articles évoquant ceux trouvés sur les sites religieux et lieux de culte commémoratifs. Le public est invité à écrire sur les murs du tunnel et apporter leurs propres objets de deuil ou d’insouciance.

Le tout est dans un espace parfumé à l’odeur de betterave, de jonquilles, d’encens, de champignons et de pollen.

Cette pièce fait appel à notre amour d’illusions, de soi et de l’excès. La fugue isole le participant dans un espace à la fois enjôleur et anxiogène. L’emploi de vanitas, d’iconographies religieuses et les mythes  de Narcisse et Écho, le tunnel devient un tombeau à l’instant et une grotte du soi.

Cliquez ici pour visionner une vidéo produite par La galerie du Nouvel-Ontario.

 

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